Structure des terrains de sport, une dualité entre sport et horticulture !
La structure d’un sol se définit par sa composition et l’organisation des particules du sol plus ou moins fines (sable, limon, argile). Elle conditionne une propriété nécessaire : sa porosité. importante pour la gestion de l’eau (drainage et arrosage). La structure d’un sol se définit aussi par la qualité de matière organique, du pH et son indice de battance.
La création et l’entretien des sols sportifs engazonnés est souvent un défi pour les services techniques qui recherchent un beau terrain souple et ferme et résistant à la pratique sportive (piétinement et arrachage) ! La pratique sportive entraîne un tassement important et peut arrêter la vie bactérienne nécessaire à la vie du végétal. En période hivernale, la pratique de sports sur terrains trempés provoque la destruction du profil de la couche de jeu et entraîne une remontée des éléments fins qui peuvent arrêter le drainage et faire apparaître des flaques. L’ensemble de ces phénomènes favorisent l’apparition de maladies et le développement du pâturin annuel entre autres.
Pour la création des terrains sportifs engazonnés, il existe une norme AFNOR NF-P90-113 qui existe et définit la composition idéale d’un terrain sportif engazonné.
Les principaux critères à respecter pour réussir un terrain sportif engazonné
- La teneur en éléments fins ne doit pas dépasser 25% (argile et limons).
- La teneur en sable doit être comprise entre 65% et 85%.
- La teneur souhaitée en matière organique est de 2 à 3%.
- Le pH aux alentours de 6.5 est idéal.
- C/N (carbone /azote) de 8 à 12 caractérisent une bonne activité biologique du sol et une bonne évolution de la matière organique.